THE HAIRY GIRAFFE EN… ROUMANIE
Combien de temps ? Nous sommes partis une semaine (9 jours) en Roumanie, à Bucarest et en Transylvanie.
Quand ? En février. La saison est moins touristique, ce qui permet de profiter seuls des principaux sites. Nous avons eu un peu de neige vers les montagnes mais finalement peu. Les hivers en Roumanie peuvent être assez froids mais les températures n’étaient pas particulièrement basses. Un bon manteau fait l’affaire. En revanche, certains petits sites étaient à l’heure d’hiver et donc pas forcément ouverts tous les jours.
Facilité de se déplacer en indépendant : 4 girafes Pas de difficultés particulières. Les routes sont dans l’ensemble plutôt bonnes même s’il n’est pas rare de croiser des véhicules lents (de type charrues) et des chiens qui traversent la rue au milieu des villages.
Budget : 3 girafes La destination est moins onéreuse que l’Europe de l’Ouest mais attention on reste en Europe.
Facilité de communication : 3 girafes Il n’est pas trop difficile de trouver des serveurs ou des vendeurs qui parlent un peu l’anglais mais il ne faut pas s’attendre à pouvoir discuter avec la majorité des gens.
Sécurité : 4 girafes Les taux de criminalité et de violence sont plus faibles que l’image qu’on a trop souvent du pays.
Santé : 4 girafes Il faut prendre les précautions habituelles. Si vous êtes européen, n’oubliez pas de prendre votre carte d’assurance maladie européenne.
Gay friendly : 3 girafes Les mentalités restent conservatrices même si elles évoluent lentement. Les droits évoluent à la même vitesse…
Facilité du voyage : 4 girafes Voyager en indépendant à Bucarest et en Transylvanie ne présente pas de difficultés particulières. Cela dit, nous avons été victimes de quelques petites arnaques ; rien de bien méchant, mais suffisant pour ternir un peu l’image du pays.
Nos coups de cœur : Les jolies villes de Braşov, Sighişoara et Sibiu. Chacune a son caractère. Le château de Bran, notamment pour l’idée qu’on est au château de Dracula.
Nos déceptions : La station de Păltiniș, sans réel intérêt. Le palais de Mogoşoaia, dont l’intérieur est vraiment vide.

Retrouvez nos articles bilan sur la Roumanie :
Itinéraire d’une semaine en rOUMANIE
Cet itinéraire nous a conduit de Bucarest à la Transylvanie sur les traces de Dracula tout en nous permettant de profiter des paysages pittoresques et de l’ambiance authentique du pays.
Voici l’itinéraire détaillé de notre semaine en Roumanie :
J1 : Après un vol matinal, nous arrivons à Bucarest.
La capitale de la Roumanie, surnommée la Petite Paris, est pleine de contrastes. Il ne faut pas s’attendre à une ville à l’architecture homogène : styles baroque, classique français, d’influence communiste ou contemporain. Les rues offrent un patchwork de bâtiments éclectiques. Certains ont été récemment rénovés, d’autres ne l’ont peut-être jamais été. Certains sont propres, d’autres recouverts de tags.



On est loin d’une ville comme Budapest, qui offre aujourd’hui un visage propre et assez bourgeois. Bucarest a une ambiance plus ‘grunge’, où les bars branchés côtoient une salle électro tout droit sortie des années 1990.


J2 : Nous récupérons notre voiture de location et visitons le palais de Mogoşoaia. On en fait assez vite le tour ; l’intérieur n’a guère d’intérêt.


On s’arrête ensuite manger dans la ville de Ploieşti. La ville n’a pas beaucoup d’intérêt touristique mais est un bel exemple de l’influence communiste sur l’architecture.




Nous visitons ensuite le très beau château de Peleş (fin du XIX° siècle). Le site est magnifique, au milieu d’une forêt enneigée.



Nous passons la soirée et la nuit à Braşov.
J3 : Nous passons la journée dans la station de ski de Braşov, la plus grande station d’Europe de l’Est. Un très joli moment au milieu de la neige.


Nous passons la soirée à Braşov.





J4 : Nous reprenons la route et visitons l’église luthérienne fortifiée de Prejmer. Nous sommes tout seuls et la neige donne une ambiance contemplative aux lieux.


Il est ensuite temps de se rendre chez Dracula, au château de Bran. Le site et le château sont très beaux mais on aurait sans doute aimé que l’intérieur soit un peu plus en lien avec le mythe de Dracula. L’exposition additionnelle sur les tortures à travers les siècles est assez éprouvante et déconseillée aux âmes sensibles… L’avantage de venir en hors saison est qu’il n’y a pas beaucoup de monde. En revanche, les boutiques à l’extérieur sont toutes fermées.




J5 : Nous empruntons la route des citadelles saxonnes. On commence avec la citadelle de Rupea.


Arrêt au village de Viscri, véritable voyage dans le temps.



Sur la route, nous nous arrêtons à Saschiz mais sa citadelle est fermée.

Nous passons la soirée au très beau village de Sighişoara. Il paraît qu’en été, les rues sont remplies de touristes. C’est difficile à imaginer ; nous dormons dans la vieille ville et nous avons l’impression d’être totalement seuls.




J6 : La journée commence avec la visite de l’église fortifiée de Biertan.


Puis nous roulons jusqu’à Sibiu.
Sibiu est une des plus grandes villes de Transylvanie. Fondée par des colons allemands au XII° siècle et restée majoritairement allemande jusqu’au XIX° siècle, la ville offre un visage très différent de ce que nous avons vu jusque-là. Le centre est très beau et un ciel bleu nous permet de profiter tranquillement de ses jolies couleurs.



J7 : Nous avions prévu de passer la journée à la station de ski Păltiniș mais la station est assez décevante et n’offre pas vraiment de randonnées. Nous décidons donc d’écourter notre séjour et visitons le musée en plein air Muzeul Astra, qui nous permet de mieux comprendre la Roumanie traditionnelle. Un moment agréable quand il fait beau.




J8 : Nous décidons de commencer la journée avec une activité traditionnelle roumaine, un peu surprenante pour nous : la visite de la mine de sel Saline Ocnele Mari. Il s’agit d’une petite ville souterraine, entièrement faite en sel : église, piste de karts, terrains de tennis, sculptures…



En route vers Bucarest, nous nous arrêtons aux magnifiques églises de Curtea de Arges.




Nous passons la soirée à Bucarest.
J9 : Pour notre dernier jour, nous visitons la villa des Ceaușescu. Nicolas Ceaușescu fut le président/dictateur de la Roumanie de 1967 à 1989. Jugés coupables de génocide, lui et sa femme sont condamnés à mort et fusillés. L’exécution est filmée et relayée par les médias européens. Leur villa est un exemple consternant du luxe dans lequel les dictateurs peuvent vivre quand leurs peuples meurent de faim…






Nous passons le reste de la journée à nous balader dans le quartier du Parlement, un des plus grands bâtiments d’Europe.


Enfin, nous visitons le musée national d’Art, un joli musée très complet, qui illustre bien les échanges culturels avec l’Europe de l’Ouest.


C’est déjà la fin du voyage !
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