The Hairy giraffe… EN AUSTRALIE

Après un long mois passé en Indonésie (dont la fin a été difficile) et plus de cinq en Asie, c’est avec le plus grand bonheur que nous retrouvons la culture occidentale. Comfort food, eau potable et disparition des problèmes de communication, notre arrivée en Australie est une pause plus que bienvenue.

Enfin, pas totalement une pause non plus. Nous passons un mois à nous promener un peu partout dans le nord et l’est du pays. Nous sillonnons les routes dans nos voitures de location, la musique à fond tout en prenant une tonne de photos des paysages variés qui nous entourent. Nous tentons aussi (accessoirement) de ne pas nous faire manger par un crocodile, boxer par un kangourou, mordre par un serpent ou piquer par les araignées les plus grosses que nous n’avons jamais vues.

De plus, nous découvrons les Australiens : gentils, souriants, chaleureux, drôles et accueillants. On arrive même, avec un peu de pratique, à comprendre leur accent et leurs expressions. Enfin, rapidement, tout comme eux, on finit par les saluer avec un « G’day mate! ».

Combien de temps ? Nous sommes partis un mois en Australie. Nous avons concentré notre voyage essentiellement dans le Northern Territory et le Queensland.

Quand ? Mi-juin à mi-juillet. Nous évitons ainsi la saison des cyclones (novembre à avril) dans le nord. C’est aussi l’hiver (hémisphère sud oblige) : le climat est donc plus sec et plus frais. Pour notre itinéraire, nous nous sommes donc essentiellement concentrés sur le nord et la côte est du pays où la météo est généralement plus clémente que dans le sud, où il pleut. C’est aussi une bonne saison pour visiter le Red Centre, et notamment Uluru : on échappe aux chaleurs étouffantes et aux milliards de mouches (ce qui rend les randonnées plus agréables).

En revanche, juillet est la période des vacances scolaires d’hiver. Il y avait donc un peu plus de gens sur les sites dans la seconde moitié de notre séjour, même si on était loin du surtourisme.

Facilité de se déplacer en indépendant : 5 girafes Se déplacer en Australie est super simple. Déjà, il est possible (et conseillé) de louer une voiture afin de parcourir les (longues) distances qui relient les différents points d’intérêt de chaque région. Les routes sont faciles et généralement bien entretenues.

Plusieurs vols internes permettent aussi de relier les différentes villes. Ceci permet un gain de temps considérable, car, le pays étant gigantesque, les distances à parcourir sont parfois énormes

Budget : 5 girafes (voire 6 ou 7). Tout coûte horriblement cher. Que ce soit la location de voiture, la nourriture, l’essence, les restaurants, les hôtels, tout vous coûtera beaucoup plus cher qu’ailleurs. Pour nous qui venions de passer 6 mois en Asie, le choc budgétaire a été considérable.

Facilité de communication : 3 girafes Si vous parlez anglais, vous vous en sortirez très bien. Par contre, il faudra vous adapter à l’accent important des Australiens, ce qui ajoute un peu de difficulté. Le fait qu’ils utilisent beaucoup d’expressions et de mots exclusifs à l’Australie ajoute un certain défi de communication pour les non-anglophones. Plusieurs Australiens ont aussi un débit de parole très rapide.

Sécurité : 4 girafes La faune australienne a de quoi faire peur. Les espèces d’araignées et de serpents y sont souvent venimeuses et donc dangereuses pour l’homme.

La route est aussi dangereuse. Déjà, la conduite se fait à gauche. Puis, il est fortement conseillé de ne pas conduire au crépuscule ou la nuit. La faune sauvage (notamment les kangourous) circule sur les routes et risque d’être percutée par les véhicules. Nous avons d’ailleurs vu un nombre incalculable d’animaux à poils ou à plumes écrasés sur les routes.

Dans les parcs du Northern Territory, il n’y a aussi pratiquement aucun réseau Internet ni téléphonique. Ce qui n’est pas pratique en cas d’urgence d’autant plus que le risque d’accident (route, attaque d’animaux, blessure physique, etc.) est bien présent. 

En revanche, aucun souci particulier concernant les risques de vols ou d’agressions. L’Australie est un pays très sûr.

Santé : 5 girafes Le système de santé australien est excellent.

Gay friendly : 5 girafes L’Australie est un pays très ouvert aux populations LGBT. Le mariage gay est autorisé, des lois anti-discrimination existent et le changement de genre est aussi légal.

Facilité du voyage : 5 girafes L’Australie est un pays hyper accessible. L’eau est évidemment potable (même dans le désert). La nourriture est variée et facile d’accès. La meilleure idée est sans doute de louer un véhicule afin de maximiser son autonomie. De plus, les Australiens sont particulièrement gentils et aidants !

Nos coups de cœur : Edith Falls et ses paysages magnifiques, la faune sauvage endémique (même si elle peut être dangereuse), Daintree Forest, Kings Canyon, l’Australie dans son ensemble

Nos déceptions : le parc Kakadu : il n’y a en réalité pas grand-chose à y faire et le prix d’accès est élevé, l’absence d’informations concrètes sur la culture et les traditions aborigènes, la rapport qualité-prix des hébergements (souvent très chers pour un confort minimal pour un pays riche), la pluie qui nous a empêchés de profiter pleinement de la côte est (alors que l’hiver est normalement une bonne saison pour la partie nord de la côte)

Retrouvez nos articles bilan sur l’Australie :

Itinéraire d’UN MOIS EN AUSTRALIE

Voici l’itinéraire détaillé de notre mois en Australie :

J0 : Nous arrivons à l’aéroport de Darwin en fin de soirée après un vol de 2h30 depuis Bali. Nous avions un peu d’appréhension en raison de la réputation de la douane australienne. Nous avons donc déclaré nos médicaments, notre nourriture (notamment un sachet de thé en vrac acheté en Chine et un sac de gruau acheté en Indonésie) et nos bracelets en bois achetés depuis le début du voyage. Nous avons peut-être été chanceux, mais nous sommes passés sans aucun problème avec tout notre matériel. Bienvenue en Australie.

Nous arrivons à l’hôtel, au centre de Darwin, après minuit.

J1 : Nous louons notre première voiture. François, le seul conducteur, doit s’habituer à la conduite à gauche. Ce n’est ni évident ni instinctif. Heureusement, les rues de Darwin sont larges et plutôt désertes.

Nous visitons le musée du Territoire du Nord. Celui-ci propose des salles très variées. Certaines présentent la faune australienne, d’autres, des fossiles, d’autres, des bateaux, et d’autres font le focus sur la période 1911-1921.

Le musée est gratuit et les expositions sont intéressantes. Cela permet aussi d’avoir une mise en bouche sur ce qu’on risque de voir au cours des prochaines semaines.

Nous déjeunons dans un Domino’s. Ça fait des semaines que François a envie d’une pizza et visiblement Benjamin se régale aussi.

Nous prenons la voiture et nous rendons au Litchfield National Park dans lequel nous ferons des excursions dès demain.

Sur la route, nous tombons sur des feux de forêt contrôlés. Ils servent notamment à réduire le combustible (qui brûlerait massivement en cas de véritable incendie), diminuer la flore indésirable et améliorer l’habitat de la faune.

C’est impressionnant de passer si près d’un incendie. Nous avons même vu des oiseaux voler avec des branches en feu dans le bec. Les coquins !

Nous profitons de notre lodge tout confort.

J2 : Nous sommes surpris, car nous pensions devoir montrer nos tickets à des gardiens à notre arrivée dans le parc. Puisque nous n’avons accès à aucun réseau Internet, nous pensions aussi nous arrêter à l’accueil afin d’avoir un peu plus d’informations sur les différents parcours proposés. Malheureusement, rien de cela : la route entre directement dans le parc. Il n’existe aucun stand d’accueil ni aucun garde.

Nous nous rendons donc directement aux Florence Falls. Un petit lac dans lequel s’écoulent les deux chutes est accessible à la baignade. Plusieurs touristes viennent y nager quelques instants. François y va, mais n’y reste pas longtemps : l’eau est froide. 

Nous partons ensuite au Buley Rockhole. Il s’agit d’une série de cascades dans lesquelles il est aussi possible de nager ou de s’y installer. L’eau est plus agréable. Nous nous asseyons tous les deux dans l’eau, au sommet d’une cascade, afin de profiter au maximum du moment. 

Nous partons ensuite aux Wangi Falls. La vue sur le lac et les chutes est magnifique. Par contre, il est interdit de s’y baigner à cause de la présence de crocodiles dans les parages. Nous n’en voyons malheureusement (ou heureusement) pas ce qui nous permet de retourner à la voiture en un seul morceau.

Nous poursuivons la route jusqu’aux Tjaetaba Falls. Afin de nous y baigner, nous devons monter, à pied, au sommet de la chute. L’aller nous prend environ 45 minutes. Arrivés au sommet, la vue sur le parc est très jolie. La baignade n’est pas la plus intéressante. Il s’agit du plus petit bassin que nous avons vu aujourd’hui. Alors, lorsqu’on est plusieurs à s’y baigner, on se nage un peu dessus. De plus, puisque la chute se trouve après, l’eau est plutôt stagnante donc remplie d’insectes, de lézards, d’algues…

Nous terminons la journée par un arrêt rapide aux Magnetic Termite Mounds. Les termitières sont énormes et très hautes. Du point de vue proposé, nous en comptons près d’une cinquantaine un peu partout dans le paysage devant nous. Nous ne pouvons malheureusement pas nous en approcher. La végétation y est en effet très importante et sauvage et nous risquerions de tomber face à face avec un animal.

La journée au parc était très agréable. Nous trouvons juste dommage que la végétation soit sans intérêt (elle est surtout composé de bush complètement secs et de feuillus).

J3 : Nous parcourons 300 km pour nous rendre jusqu’à la ville de Katherine. La route est plutôt tranquille. Le paysage est assez répétitif, mais reste joli.

Katherine est une toute petite ville. Nous passons la fin de l’après-midi dans des boutiques qui vendent des produits artisanaux indigènes. Tout est vraiment magnifique mais très cher. 

Nous passons la soirée à célébrer l’anniversaire de Benjamin. Son anniversaire a eu lieu en Indonésie au moment où nous avions tous les deux la dengue. Alors, maintenant qu’on va mieux, c’est l’heure de boire du vin (australien, évidemment) !

J4 : Nous faisons 110 km afin de nous rendre au Elsey National Park. Nous souhaitons passer la journée dans la partie Mataranka du parc. 

Nous débutons par la Thermal Pool. Il s’agit d’une rivière d’eau chaude. L’environnement est aménagé pour faciliter l’accès. Des marches permettent notamment de descendre dans l’eau. Ce qui est aussi génial, c’est la température de l’eau (34 degrés en tout temps !) et le fait qu’elle soit bleutée et transparente. De plus, aucun crocodile ne fréquente cette partie de la rivière. La baignade est donc des plus agréables. Nous restons dans l’eau plus de trois heures. 

Nous marchons ensuite juste à côté afin de nous rendre au Stevie’s Hole. L’idée était de croiser des crocodiles qui vivent dans cette zone. Malheureusement, nous n’en verrons aucun.

Nous reprenons la voiture afin de nous rendre à l’entrée du parc, aux Bitter Springs. L’eau est la même qu’à la Thermal Pool. Par contre, l’environnement est plus sauvage et moins propice aux longs moments passés dans l’eau.

Nous y restons un peu moins d’une heure avant de reprendre la route et de rentrer à Katherine.

J5 : 60 km de voiture nous amènent à Edith Falls. Nous faisons le Leliyn Trail, qui nous conduit tout d’abord à l’Upper Pool. La vue est magnifique sur la chute. Il est aussi possible d’y nager. L’eau est froide et un fort courant est présent. Toutefois, il est totalement possible de s’asseoir sur des rochers dans l’eau afin d’en profiter. Il est aussi possible de s’asseoir sur les falaises afin d’admirer le paysage. Nous resterons environ trois heures dans ce décor sublime.

Nous poursuivons ensuite la randonnée qui nous amène tout en bas de la falaise au niveau d’un lac dans lequel se jette l’eau de la chute précédente. Le décor est moins grandiose, même s’il est plus vert qu’en haut.

La baignade est aussi moins agréable : le courant est présent, l’eau est froide et le fond est assez profond. De plus, des crocodiles sortent généralement le soir pour se nourrir à cet endroit… Nous ne sommes donc pas méga zen et ne restons pas trop longtemps dans l’eau.

Nous retournons ensuite à Katherine où nous prendrons un peu de soleil à côté de la piscine du motel.

J6 : Nous roulons durant 300 km afin de nous rendre en plein centre du parc de Kakadu, dans la petite ville de Jabiru. Notre hébergement s’y trouve et nous y passerons les deux prochaines nuits. La route est longue et assez monotone.

Le décor est plutôt joli avec une terre rouge et des arbres verts. Nous apercevons aussi un bœuf sauvage et un kangourou, mais nous ne sommes pas en mesure de prendre des photos en raison de la fugacité des rencontres.

Nous nous arrêtons au Bukbukluk, car il y a supposément un point de vue et des oiseaux sauvages. Nous ne nous y arrêtons que quelques minutes : le point de vue est sans intérêt et aucun oiseau n’est présent.

Nous nous rendons ensuite au centre culturel aborigène Warradjan. Les photos y sont interdites et l’expérience est un peu étrange. Nous ne comprenons pas trop le but de l’exposition,  qui part dans tous les sens. On nous présente à la fois des armes de chasse, des instruments de musique et des œufs de reptiles… On ne comprend pas trop le lien entre les différentes parties. Et les explications sont trop poétiques à notre goût. On n’arrive pas vraiment à mieux en apprendre sur les aborigènes. On en ressort déçu.

Nous nous arrêtons ensuite au Yellow Water. Il s’agit surtout d’un quai d’embarquement pour des expéditions en bateau. Il y a toutefois une petite passerelle qui permet de suivre la rivière sur quelques centaines de mètres.

Il nous a donc été possible d’apercevoir une colonie de plus de cinquante cacatoès ainsi que deux crocodiles. C’était impressionnant et surtout très bruyant (les cacatoès n’ont pas cessé de faire du boucan).

Nous arrivons finalement à notre camping. Le logement est assez particulier. Il s’agit grosso modo d’une tente en métal. Les murs sont faits de tôle trouée, ce qui fait que nous entendons complètement ce qui se passe dehors. On nous voit aussi sans souci depuis l’extérieur. Pas très intime tout ça, et au prix d’une chambre d’hôtel parisien !

J7 : Après des courses rapides à l’épicerie de la ville, nous nous rendons au Anbangbang Rock Shelter. Il s’agit d’un site où se trouvent de nombreuses peintures rupestres. Tout le long du sentier, à quatre endroits bien précis, se trouvent des peintures sur les rochers. Des humains, des tortues, des poissons, des serpents et des kangourous y sont notamment présents et bien visibles.

Les peintures sont vraiment magnifiques et plutôt bien conservées. Il est juste dommage qu’il n’y ait presque aucune explication. Le touriste n’a donc vraiment aucune idée de ce qu’il voit et de l’histoire de ces peintures. Dommage. Mais il existe des tours gratuits offerts par les rangers.

Le sentier se termine par un point d’observation plutôt sympa sur les rochers.

Nous reprenons la voiture pour nous rendre au point d’observation Nawurlandja. Ce point offre aussi une superbe vue sur les environs.

Nous allons ensuite au Anbangbang Billabong. Il s’agit d’un marécage où il est possible d’observer des crocodiles. Nous déjeunons sur la rive avant de partir marcher tout autour du point d’eau. La balade est plutôt agréable. Nous y voyons de nombreux canards ou échassiers, mais, hélas, aucun crocodile.

Nous remontons en voiture afin de nous diriger vers Ubirr.

Cette partie du parc propose une randonnée en boucle qui comporte, encore une fois, des peintures rupestres et un point d’observation en hauteur. Les peintures sont plus difficiles à observer que celles du matin. Certaines sont en effet peintes sur le “plafond” des recoins rocheux dans lesquels nous ne pouvons pas nous avancer. Elles sont aussi beaucoup plus abstraites et pâles. Néanmoins, nous y reconnaissons des poissons et des kangourous. Elles sont malheureusement moins jolies que celles de la matinée.

Le point d’observation est toutefois très intéressant et offre une splendide vue sur les alentours. 

Nous terminons la journée en nous rendant à Cahills Crossing. Nous avons décidé d’y passer, car les commentaires sur Internet y sont dithyrambiques. Nous pensons y apercevoir des crocodiles. Que nenni ! Il s’agit essentiellement d’une terrasse qui a une vue sur la rivière (sans croco). Une grande partie du site est aussi inaccessible aux Blancs : seuls les Aborigènes peuvent traverser le pont qui surplombe la rivière.

Une très courte marche dans un champ nous amène à un quai d’embarquement, sans réel intérêt. Nous sautons donc dans la voiture pour rentrer au camping.

J8 : Nous devons retourner à Darwin, car nous y rendons la voiture à 17h00.

Sur la route, nous nous arrêtons à Mamukala, notre dernier arrêt dans le parc de Kakadu. Il est censé y avoir une balade d’environ 45 minutes dans les bush et la végétation ainsi qu’un poste d’observation pour les oiseaux. La balade est terriblement ennuyante. Il n’y a rien à voir. Nous ne faisons que marcher en plein soleil. Le point de vue est sur un marécage. Plusieurs canards et échassiers sont présents. Cela reste toutefois anecdotique. Nous ne nous éternisons pas.

Nous reprenons la route et nous arrêtons dans le parc national Mary River. Nous nous rendons tout d’abord au Mary River Billabong. Une balade d’environ 1 km fait le tour du marécage. Notre marche est vraiment chouette. Nous sommes dans la nature : la végétation abondante et l’eau sont bien présentes. Nous rencontrons aussi quelques animaux : un serpent en pleine chasse à la sauterelle, un crocodile et des kangourous. Il nous est malheureusement impossible de prendre ces deux derniers en photo. Dès qu’ils nous ont aperçus,  ils se sont enfuis.

Nous souhaitons ensuite nous rendre au Bird Billabong situé juste à côté afin de voir des oiseaux. Par contre, dès que nous y arrivons nous constatons que pour arriver au marécage nous devons marcher plus de 4 km… Nous laissons donc tomber l’idée.

Nous poursuivons la route vers Darwin.

À environ 60 km de là se trouve la réserve Fogg Dam où nous décidons de nous arrêter. Juste après l’entrée se trouve une route étroite qui mène au point de vue Pandanus. De chaque côté de cette route se trouve de l’eau remplie de nénuphars, d’oiseaux et même de veaux sauvages. Nous n’apercevons malheureusement pas de crocodiles. Par contre, une fois rendus au point de vue, nous tombons sur plus d’une dizaine de kangourous. Les photos sont difficiles : dès qu’on approche un peu d’eux, ils se sauvent !

Nous retournons dans la voiture et finissons la route jusqu’à Darwin. Nous avons fait un peu plus de 1600 km de route dans cette première partie du voyage en Australie.

J9 : Nous passons la matinée à nous promener dans Darwin. La ville n’est pas très grande, mais l’ambiance y est sympathique. Nous nous rendons notamment sur le bord de l’eau qui est d’ailleurs très joli. Dommage que la baignade soit interdite (vive la faune sauvage mangeuse d’hommes !).

Nous passons aussi quelques temps dans des boutiques d’artisanat aborigène. C’est décidément très joli surtout lorsqu’il y a des représentations animalières. Le prix est par contre extrêmement élevé. Il faut compter près de 500 euros pour une toile de dimension moyenne.

En milieu d’après-midi, nous prenons notre vol pour Cairns. Le vol est calme et dure 2 heures.

En arrivant à l’aéroport, nous louons notre deuxième voiture afin de nous rendre à notre hôtel.

J10 : Nous prenons la route en direction du nord de Cairns. Nous avons prévu de passer quelques jours dans le parc national Daintree. La route n’a absolument rien à voir avec celle que nous avons faite autour de Darwin. Ici, la forêt tropicale est présente. Les arbres sont énormes, très grands et bien verts. Il y a beaucoup plus de voitures. La mer est aussi visible sur une partie de la route.

Nous nous arrêtons d’ailleurs au point de vue Rex afin de profiter d’une magnifique vue sur l’océan. 

Nous nous rendons ensuite jusqu’à la gorge de Mossman, point central de notre journée. Le site propose plusieurs points de vue sur la rivière et une marche de plus de 2 km dans la forêt. Une grande partie de la piste est totalement aménagée (asphalte, pont en métal suspendu, etc.). Le nombre de touristes est aussi assez important. Tout cela nous change de notre séjour au Northern Territory où nous étions souvent seuls dans les sentiers.

La balade est très agréable : c’est super de marcher dans une forêt tropicale à moins de 25 degrés. On est loin de Bornéo et de ses 40 degrés et 150 % d’humidité…

Nous espérons toutefois y voir des casoars, ce qui ne sera malheureusement pas le cas. Mis à part des araignées de 10 cm de long (!), nous ne voyons aucun animal.

Nous continuons ensuite la route vers le nord afin de nous rendre à notre bed and breakfast situé pas très loin de Cow Bay.

Nous profitons des lieux.

J11 : Notre premier arrêt est la plage de Thornton. Le sable est blanc et la mer plutôt calme. La baignade est toutefois déconseillée (partout sur la côte d’ailleurs), car des requins et des méduses peuvent être présents.

Nous poursuivons ensuite la route à Madja où il est possible de faire une balade dans la forêt tropicale. Comme hier, tout est balisé et la balade se fait systématiquement sur une passerelle. Malgré tout, la mangrove est vraiment très jolie et la balade reste agréable.

Nous allons ensuite à Dubuji. Nous allons tout d’abord jeter un œil à la plage de Myall. Tout comme l’autre, elle est très jolie. Ensuite, nous nous promenons sur le sentier qui parcourt la forêt.

Les bruits d’animaux sont encore une fois très présents. Piaillements, coassements, chants… la forêt est plutôt bruyante. Nous avançons à pas de tortue afin de ne pas brusquer la faune et d’apercevoir quelque chose. Malheureusement, à part des araignées et une chenille, nous ne verrons rien.

Nous finissons la journée à la plage de Kulki près de Cap Tribulation qui, comme les autres, est magnifique.

J12 : Nous quittons Cow Bay pour nous rendre à Atherton. La route est bien différente. La forêt tropicale a été remplacée par des vergers et des champs de cannes à sucre.

Nous nous arrêtons au Granite Gorge Nature Park. Il s’agit à la base d’un camping, mais ce qui nous intéresse, c’est le sentier qui se trouve juste derrière. Et surtout… des wallabies des rochers (ou pétrogales). Ces marsupiaux ne dépassent pas 60 cm et vivent entre les rochers.

Nous avons aussi la possibilité de nourrir (avec de la nourriture spéciale achetée à la réception) ces animaux. Ils sont sociables et viennent rapidement nous voir dès que nous nous accroupissons sur les rochers. Cette rencontre est très agréable. Ils ne sont pas du tout agressifs, mangent directement dans notre main et se laissent même caresser.

Le camping propose aussi deux chemins de randonnée. Le jaune, le premier, est tout simple. Le rouge, le second, est pour sa part assez difficile, car il consiste essentiellement à bondir d’un rocher à l’autre. Ce qui n’est pas toujours évident. 

Nous passerons 4 heures sur le site (la majorité du temps assis par terre à nourrir nos nouveaux amis). Le prix d’entrée est un peu élevé, mais l’expérience est vraiment sympa.

J13 : Une route d’un peu plus de 150 km nous attend aujourd’hui. Nous commençons par un premier arrêt au figuier rideau (Curtain Fig Tree). Il s’agit d’un figuier énorme. Il fait 50 m de haut et a une circonférence de 59 m. Il est aussi composé d’une multitude de racines qui partent de très haut et plongent vers le sol, d’où son nom.

Nous faisons un deuxième arrêt aux chutes Malenda.

Elles sont entourées d’une forêt tropicale qui héberge des dendrolagues, un genre de kangourou d’une soixantaine de centimètres qui vit dans les arbres. Il a des griffes énormes qui lui permettent de grimper aisément.

Nous passons donc la balade entière les yeux levés vers la canopée. Nous n’en verrons malheureusement aucun. Par contre, nous voyons quelques tortues patauger dans la rivière ainsi que des pademelons, un autre marsupial sauteur. Ces derniers sont très nerveux et la prise de photos a été difficile.

Nous faisons ensuite un circuit routier qui passe par trois jolies chutes. La première, Millaa Millaa, est la plus accessible. Seules quelques marches la séparent du parking. La chute est assez large et il est possible de s’y baigner facilement. Il est même possible de se poser sur la pelouse juste en face. Nous évitons toutefois la baignade, car il fait frais et l’eau est froide.

La deuxième, Zillie, est plus difficile d’accès. Si une terrasse, collée au parking, permet d’avoir une vue sur le haut de la chute, si on souhaite descendre au niveau de la rivière, il faut descendre sur des rochers et des souches glissantes. La vue d’en bas est toutefois très jolie.

La dernière, Ellinjaa, est elle aussi facile d’accès. Un escalier nous mène du parking jusqu’à la rivière. Il est, là aussi, possible de s’y baigner sans souci.

Notre prochain arrêt est le Crawford’s Lookout. De la route, il est possible d’admirer un point d’eau situé à une certaine distance. Pour s’approcher de ce dernier, il est possible de suivre un sentier de près de 2 km qui zigzague dans la forêt. Nous y marchons une trentaine de minutes en espérant y voir des casoars (que nous ne voyons pas).

Nous terminons la journée dans le jacuzzi de notre motel situé à Mission Beach.

J14 : Notre objectif de la journée est de voir un casoar. Le cousin coloré de l’émeu vit dans le nord du Queensland, dans les forêts tropicales et, puisque nous continuons notre descente vers Airlie Beach, c’est notre dernière chance. 

Mission Beach se trouve sur le territoire des casoars. Ils y sont d’ailleurs représentés un peu partout.

Nous partons donc faire la marche dans le sentier de Lacey Creek. Durant 1 km, nous marchons au milieu de la forêt tropicale en entendant plein de choses, mais en ne voyant rien.

Nous traversons la rue pour nous attaquer à la Dreaming Trail. Celle-ci fait 3.2 km aller : nous y marchons donc 45 min environ avant de faire demi-tour… sans rien voir ! Les seuls casoars que nous avons vus en Australie se trouvent sur des panneaux en bordure de route ou sur des affiches. C’est donc déçus et convaincus que le seul casoar que nous verrons du voyage se trouvait au Birds Park de Bali que nous montons dans la voiture.

Nous allons nous changer les idées en allant nous asseoir sur la plage.

Après le déjeuner, nous nous attaquons aux 230 km que nous devons parcourir aujourd’hui. Soudain, quelques kilomètres avant de quitter la zone forestière, nous voyons un gros animal marcher sur la bas-côté…un casoar !! Enfin !!! François arrête donc la voiture (et crée un petit bouchon) le temps que Benjamin mitraille l’oiseau avec son appareil photo. (La voiture derrière nous a eu la gentillesse de ne pas klaxonner et a même allumé ses feux d’urgence pour nous grappiller quelques secondes : merci les Australiens !).

Nous poursuivons ensuite la route jusqu’à Townsville (un nom qu’on dirait tiré d’un Lucky Luke) où se trouve notre auberge de jeunesse.

Nous nous arrêtons, juste avant le check-in, acheter de quoi cuisiner ce soir. Au menu : de la viande de kangourou et une bouteille de shiraz. Bienvenue en Australie !

J15 : Nous avions prévu de passer la journée sur Magnetic Island, mais des pluies continues sont finalement prévues. Nous profitons donc du fait que la pluie n’ait pas encore commencé pour aller nous promener sur le bord de mer (Strand Park).

Nous déjeunons de fish and chips avant de rentrer à l’auberge de jeunesse sous la pluie.

Nous passons l’après-midi à avancer le blog et à mettre à jour le budget.

J16 : Nous devons rouler un peu moins de 300 km pour nous rendre à Airlie Beach. La route se fait sous la pluie qui tombe toujours. 

Nous nous arrêtons déjeuner à Bowen, ville connue pour avoir été le lieu de tournage du film Australia avec Nicole Kidman et Hugh Jackman.

Localement, la ville est connue pour sa production de mangues et en fait une pub démesurée.

Ville portuaire, nous en profitons aussi pour avoir notre dose de poisson.

J17 : Nous avions décidé de nous arrêter à Airlie Beach afin de survoler la grande barrière de corail et de profiter de ses eaux cristallines. Malheureusement, la pluie persiste et le ciel est très menaçant lors des accalmies. Nous resterons donc au sol. (À ce rythme, il va falloir que nous revenions dans le Queensland lors d’un prochain voyage).

Nous profitons justement d’une accalmie pour aller voir la plage, nous balader en ville et aller déjeuner. 

La pluie commence après le repas : nous rentrons à l’hôtel.

J18 : Le temps est toujours gris. 

On passe déposer un colis à la poste pour un envoi en France (on espère que ce sera le dernier du voyage). À l’intérieur, en plus de ce que nous avons acheté ici, se trouvent des souvenirs du Japon, de Singapour et de Malaisie. 

On retourne en ville et en bord de mer. 

On passe la fin de l’après-midi à l’hôtel à avancer le blog.

J19 : Le soleil pointe finalement le bout de ses rayons… le jour de notre départ pour Sydney… Nous allons passer quelques heures au centre de Airlie Beach avant de rendre la voiture à l’aéroport de Proserpine.

Au final, nous avons parcouru 1188 km sur les routes du Queensland. 

À l’aéroport, nous avons un aperçu des fonds sous-marins qui ont l’air magnifiques et que nous verrons peut-être un jour.

Un vol de 2h30 environ nous amène à Sydney où nous passons la nuit à l’aéroport. 

Nous aidons toutefois l’économie locale…

Demain, nous retournons dans le Territoire du Nord !

J20 : Nous revoici à l’aéroport. Un vol de 3h30 nous attend pour Uluru, dans le centre du pays, en plein dans le Territoire du Nord.

Nous récupérons la voiture avant de rejoindre notre camping.

Oui, pour la prochaine semaine, on sera en mode camping (c’est le plus abordable ici même si ça reste très cher). Par contre, on n’est pas du genre tente. On préfère avoir un minimum de confort que de nous geler. Un autre road-trip nous attend demain.

J21 : Nous nous réveillons prêts à attaquer les un peu moins de 300 km qui nous séparent de Kings Canyon. Les nuages sont bien présents et donnent une touche de couleur dans le ciel. 

La route est différente de celle que nous avons faite jusqu’à présent. Ici, la terre est rouge (disons plutôt orange foncé). Les grands arbres verts de la côte ont cédé la place à des arbustes secs et jaunis. La route est aussi plus fréquentée que dans le Top End (Darwin). De plus, nous ne voyons aucun cadavre d’animaux comme c’était le cas fréquemment au début du voyage. Peut-être que la faune sauvage est moins présente ici ou qu’elle a l’habitude de se tenir loin de la route ?

Nous nous arrêtons à plusieurs reprises afin de faire des photos. Nous constatons par la même occasion que le ciel se couvre de plus en plus. Rien de menaçant, mais la luminosité a changé et l’air s’est rafraîchi.

Nous arrivons au camping et prenons possession de notre tente pour les deux prochains jours. Deux lits, une toile, un chauffage, c’est minimaliste, mais ça correspond au décor de désert-far west dans lequel nous nous trouvons.

Nous nous baladons rapidement sur le site : le froid s’est intensifié. Nous rentrons nous abriter.

J22 : Nous nous levons tôt, sous un grand ciel bleu, afin de profiter du petit déjeuner servi. François est aux anges. Il a dans son assiette des œufs brouillés, de la pomme de terre, des saucisses, du bacon et des fèves au lard. Vive l’influence anglaise !

Rassasiés et remplis de calories, nous partons à la découverte du Kings Canyon. 

Nous débutons par la Kings Creek Walk, une petite balade très facile au fond du canyon. Le soleil n’étant pas encore complètement levé, beaucoup d’ombre est présente sur les parois.

Nous poursuivons avec la Kings Canyon Rim Walk. Ce parcours en boucle permet de faire le tour sur le sommet du canyon. Si l’ascension est plutôt abrupte, le reste de la randonnée est relativement facile.

Plusieurs points de vue sont aménagés sur le parcours afin de profiter pleinement de la splendeur du décor. Plusieurs panneaux explicatifs sur la formation du canyon, sa géologie, sa faune et sa flore sont disséminés un peu partout. Faciles à comprendre, ils sont un réel plus.

Après les 6 km de marche autour du cratère, nous décidons de retourner en son centre afin de profiter de la lumière de début d’après-midi. C’est beaucoup plus joli.

Nous nous arrêtons à Kathleen Springs sur la route de retour au camping. Il s’agit d’une source qui coule dans les terres où il est parfois possible d’y apercevoir des animaux venus s’y abreuver. La balade est très facile et le décor sympa.

De retour au camping, puisqu’il fait moins froid que la veille, nous retournons nous promener sur le site.

À la nuit tombée, nous sortons admirer le ciel étoilé de l’hémisphère Sud, différent de ce que nous avons l’habitude de voir. Le ciel sans nuage nous permet de voir une multitude d’étoiles. Le plus joli reste la Voie Lactée, que nous avions aperçue pour la première fois lors de notre voyage en Namibie. N’ayant pas le matériel photo nécessaire avec nous, nous ne pouvons malheureusement rien immortaliser.

J23 : Après une nouvelle dose de fèves au lard et de saucisses, nous retournons à Uluru. Cette fois, la route se fait sous un ciel totalement bleu.

Contrairement aux autres parcs nationaux que nous avons faits jusqu’à présent, notre ticket est contrôlé dès notre arrivée dans le parc Uluru-Kata Tjuta. Une fois le contrôle effectué, nous nous dirigeons vers le Mala carpark. Notre idée est de longer le rocher par le sud. Il faut savoir que Uluru est un lieu sacré pour les Aborigènes de la région. Depuis 2019, il n’est plus possible de monter sur le rocher. Il est aussi interdit d’en approcher certaines parties et de les prendre en photos, de les filmer ou de les dessiner.

Si le rocher est vraiment magnifique notamment à cause de sa taille et de sa couleur, la randonnée consiste à tourner autour sur un terrain plat avec une végétation qui se limite essentiellement à des buissons jaunis. Rien de très palpitant…

Nous marchons environ 30 minutes avant de faire demi tour (nous ferons le tour complet deux jours plus tard). Nous nous dirigeons ensuite vers le centre culturel afin d’en apprendre davantage sur la culture du peuple local. Déception également. Comme c’était le cas à Kakadu, rien n’est dit sur l’histoire du peuple ni sur ses us et coutumes. Il est aussi interdit de prendre des photos.

Nous passons par la boutique de souvenirs avec l’idée d’acheter de l’art aborigène ou une bricole du coin. Les prix exorbitants nous font ressortir aussitôt.

Nous quittons le parc en nous arrêtant toutefois prendre quelques photos du point de vue dédié au coucher du soleil. Nous prévoyons d’ailleurs d’y assister demain.

J24 : En route pour Kata Tjuta. Il s’agit d’un massif de roches en forme de dômes. 

Deux randonnées nous sont proposées. Une boucle de 7.4 km autour du massif et une autre de 2.6 km aller-retour dans sa gorge.

Nous débutons par la boucle et apprécions énormément le paysage. L’expérience est beaucoup plus agréable que de marcher autour de Uluru. Ici, le sentier monte et zigzague dans les cailloux et sur la paroi rocheuse. Le décor est aussi magnifique. Bien que moins impressionnant qu’Uluru, le site donne l’impression d’engloutir le randonneur. Les parois sont très hautes et d’une belle couleur rouge ocre parfois rose.

Nous nous arrêtons finalement au point de vue Karingana avant de faire demi-tour.

La randonnée dans la Walpa Gorge est un peu moins agréable. Le vent est considérable et rafraîchit l’air. Malheureusement, les couleurs sont moins prenantes : le soleil ayant déjà tourné, l’ombre a envahi le lieu. La balade est facile.

Nous retournons finalement dans la partie Uluru afin de profiter du très beau coucher de soleil.

J25 : Dernière journée au parc d’Uluru-Kata Tjuta. Nous décidons de faire la marche autour d’Uluru. Le constat que nous avions fait avant-hier se confirme : il s’agit davantage d’une piste cyclable que d’un sentier de randonnée. Les piétons y sont rares et les cyclistes nombreux. De plus, la randonnée présente peu d’intérêt.

Dans la partie nord (grosso modo entre le départ à Mala Puta et le poste de secours Kuniya Piti), le circuit passe trop loin du rocher pour pouvoir en admirer tous les détails et trop près pour en avoir une vue d’ensemble. La flore y est aussi peu variée et la faune absente (du moins en hiver). Ce qui n’agrémente pas beaucoup la balade. Dans la partie sud Kuniya Piti-Mala Kuta (surtout le segment Kuniya Piti-Pulari), nous sommes près du rocher et pouvons en voir toutes les irrégularités. La flore est plus variée.

Chose à savoir : le circuit ne dispose de quasiment aucune aménité. Seuls trois bancs sont disponibles (au niveau des postes de secours) sur la totalité de la partie nord. Ces bancs constituent aussi les seuls points d’ombre. Chose assez surprenant pour un endroit où il peut faire jusqu’à 40 degrés en été… La partie sud compte davantage d’endroits où se reposer.

Des peintures rupestres sont aussi présentes dans la Kantju Gorge et sur la partie sud du sentier.

Le Mutitjulu Waterhole est sympa et la source d’eau présente contraste avec le décor aride environnant.

J26 : Nous jetons un dernier coup d’œil à Uluru depuis un point de vue situé tout près de notre camping.

Nous rendons la voiture à l’aéroport d’où nous prenons un vol de 2h40 pour Sydney. Au total, nous avons parcouru 926 km sur les routes du Red Centre.

À Sydney, nous rejoignons l’hôtel où nous passerons les prochains jours. Nous n’oublions pas d’ouvrir une bouteille de vin australien pour célébrer l’occasion.

J27 : La météo annonçait de la pluie sur la totalité de notre séjour à Sydney. Nous avons donc l’agréable surprise de découvrir un ciel bleu dès notre réveil. Nous nous précipitons donc vers l’opéra afin de le voir sous le soleil. Nous partons de Chinatown, où se trouve notre hôtel, passons devant le Town Hall, le Queen Victoria Building et par le quartier des affaires, plutôt vide (c’est dimanche matin après tout).

La ville est assez jolie et présente une alternance de grandes tours et de petits immeubles dont certains ont un look très américain. Parfois, François a l’impression d’être au centre-ville de Montréal (le Queen Victoria Building a vraiment des allures de La Baie sur la rue Sainte-Catherine).

Plutôt que de nous rendre à l’opéra, nous bifurquons sur le front de mer (très agréable d’ailleurs) à l’ouest du Circular Quay (vers Campbells Cove) afin d’avoir un meilleur point de vue sur l’opéra et le centre-ville derrière.

Nous montons ensuite sur le Sydney Harbour Bridge que nous traversons à pied. Le point de vue sur la ville y est super. Nous allons nous asseoir à la pointe de Bradfield Park, pour encore une fois, avoir une magnifique vue sur la ville.

De notre point de vue, nous voyons les nuages gris arriver et la pluie commencer à tomber sur l’est de la ville. Nous retraversons le pont et trouvons refuge dans un restaurant coréen. 

À notre sortie, la pluie a diminué et le soleil semble vouloir pointer. Nous repartons en direction de l’opéra en passant cette fois par le Royal Botanic Garden. Le jardin est gratuit, vert, grand et agréable. 

Notre opinion sur l’opéra est partagé. Benjamin le trouve décevant et petit. François le trouve plutôt chouette.

Construit en 1973, le monument, classé à l’UNESCO, prend les allures d’un voilier prêt à naviguer sur l’océan juste à côté.

Nous retournons vers Chinatown où nous nous arrêtons pour un goûter dans un Mixue, cette chaîne de glaces que nous avions découverte en Chine.

J28 : Nous allons faire un tour dans Chinatown. Nous espérons y trouver des souvenirs à un prix plus abordable qu’ailleurs en ville. Nous y trouvons de tout, notamment des morceaux de kangourous…

Nous partons ensuite vers le quartier The Rocks situé tout près de l’opéra. Il s’agit du quartier d’origine de Sydney. Les prisonniers y construisaient maisons et commerces afin de débuter leur nouvelle vie de l’autre côté de la planète. 

Aujourd’hui, les bagnards ont laissé leur place aux bobos. Les maisons d’époque sont désormais des boutiques de luxe. Quelques plaques par-ci par-là racontent l’histoire du quartier.

Nous allons au cinéma en fin de journée. Cela fait plus de 6 mois que nous n’y avons pas mis les pieds. En plus, le lundi, les séances sont moins chères. 

Nous récupérons le dessert sur la route du retour.

J29 : Nous nous baladons dans les quartiers de Surry Hills, Darlinghurst et Kings Cross. Les deux premiers sont davantage résidentiels et le dernier plus vivant. Du moins, c’est ce que les rues que nous avons empruntées nous ont laissé croire.

Une bonne partie de ces quartiers est composée de petites maisons mitoyennes dont certaines datent du début du XXe siècle. C’est vraiment très joli et calme.

Nous goûtons à un burger de crocodile au déjeuner. Ça a un goût de poulet et la viande est plutôt friable. Ça s’écroule un peu partout, mais c’est pas mal.

Nous remontons ensuite sur le Harbourg Bridge, car le soleil est bien présent.

Nous retournons à l’hôtel en empruntant des rues encore inconnues.

J30 : C’est déjà la fin de notre aventure en Australie. Nous sommes de retour à l’aéroport de Sydney. Nous prenons un vol de 3 heures qui nous amène à Auckland, en Nouvelle-Zélande, où nous ferons escale quelques jours avant de poursuivre notre tour du monde.

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