THE HAIRY GIRAFFE… EN NAMIBIE
Nous avons vu une panoplie d’animaux lors de notre périple en Namibie. Voici un top 5 de ceux que nous avons préférés et que nous n’avions encore jamais rencontrés dans de précédents voyages.
Nous, c’est François et Benjamin, coiffeurs de girafes et amateurs de voyages. Sur ce blog, retrouvez nos voyages, nos astuces, nos humeurs et tout le nécessaire pour devenir coiffeur de girafes et partir explorer le monde. Un blog honnête avec des photos garanties 100% sans filtres ni retouches. |
1. Le grand koudou. Omniprésente en Namibie, cette grande antilope est vraiment très jolie. Son pelage grisâtre avec des raies blanches lui va à merveille et lui permet de se camoufler dans la savane. Le mâle est particulièrement magnifique avec ses superbes bois torsadés qui donnent une certaine prestance à sa démarche. Chassée et braconnée pour ses bois, l’espèce n’est toutefois pas menacée. L’animal étant plutôt solitaire, il sera surtout vu seul, en couple ou en tous petits groupes.
2. Le rhinocéros noir. La Namibie nous a permis d’observer de près et pour la première fois à l’état sauvage cette montagne de muscles. La force brute de l’animal est saisissante. Une belle bête à admirer d’une certaine distance, car ils sont territoriaux et peuvent être agressifs s’ils se sentent menacés (les femelles ont d’ailleurs la mèche plutôt courte lorsque leur petit est à proximité). Vous n’avez pas la berlue : il n’est pas noir ! Son nom anglais (black rhinoceros) aurait été créé en opposition à celui de son cousin, le rhinocéros blanc (white rhinoceros), qui lui-même viendrait d’une mauvaise traduction du mot afrikaans wijde qui signifie « large » (et non blanc). Contrairement à son cousin blanc, le rhinocéros noir a un bec pointu et préhensible qui lui permet de brouter plus aisément. Menacé d’extinction, il reste très difficile à apercevoir. Lisez nos conseils pour maximiser vos chances d’en apercevoir un en Namibie.
3. L’otarie à fourrure. Au Cape Cross se trouve la plus importante colonie d’otaries à fourrure de Namibie. En période de reproduction (décembre), c’est près de 100 000 spécimens qui viennent envahir la côte et s’approprier l’espace. Chaque femelle ne donne naissance qu’à un seul petit à la fois après onze mois de gestation. Simplement impressionnant ! Sortir de la voiture et être accueillis en sons et en odeurs par des otaries qui se prélassent à même le parking reste un souvenir inoubliable.
4. L’éland du Cap. Une autre grande antilope majestueuse avec de jolies cornes. Ils sont généralement grégaires et vivent en petits groupes, mais ils peuvent également être solitaires. Les mâles sont plus territoriaux alors que les femelles et les petits forment des troupeaux. Longtemps chassés pour leur viande et comme trophées de chasse, la chasse aux élands est désormais réglementée.
5. Gecko du désert. Ce petit animal a très bien su s’adapter aux conditions climatiques extrêmes du désert. Animal nocturne, il se terre dans le sable durant la journée afin de fuir le soleil violent et la chaleur. Ils ont aussi une peau rugueuse et squameuse qui les aide à minimiser la perte d’eau. Leurs pattes adhésives leur permettent également de grimper sur diverses surfaces plutôt que de marcher sur le sable chaud. Un bel exemple vivant de l’évolution et un animal intéressant à découvrir lors d’un safari dans le désert.
6. (La photo bonus) La girafe qui boit. Nous avions déjà vu des girafes en Tanzanie, mais aucune qui buvait. Cette position rend la girafe vulnérable aux prédateurs. Il s’agit donc pour elle de faire preuve d’une certaine agilité pour déplacer son long cou et écarter ses pattes de manière à pouvoir boire. Dès qu’elle aperçoit un prédateur potentiel, la girafe se redresse à une vitesse impressionnante pour sa taille. Une chorégraphie très bien rodée.
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