THE HAIRY GIRAFFE… À HONG KONG ET MACAO
Après trois jours à Hong Kong et Macao, il est l’heure de dresser le bilan. Comment avons-nous vécu ce voyage ? Quels ont été nos joies, nos déceptions, nos interrogations, nos doutes, nos découvertes ? Il ne s’agit évidemment pas du bilan d’un pays mais de celui d’un voyage. Tel que nous l’avons perçu, individuellement, subjectivement.
Nous, c’est François et Benjamin, coiffeurs de girafes et amateurs de voyages. Sur ce blog, retrouvez nos voyages, nos astuces, nos humeurs et tout le nécessaire pour devenir coiffeur de girafes et partir explorer le monde. Un blog honnête avec des photos garanties 100% sans filtres ni retouches. |
Le bilan de François
Hong Kong et Macao étaient la sixième destination de notre tour du monde. C’était aussi un préambule à notre expérience chinoise. Comme nous sommes fan de très grandes villes, Hong Kong était un passage obligé pour nous. Nous aimons les villes aux hauts immeubles, la vie urbaine, les rues remplies de gens et des stimuli sonores et visuels partout. Nous sommes fan des villes comme New York ou Séoul qui bougent et qui proposent une expérience unique à ses visiteurs. Nous étions donc impatients de découvrir Hong Kong, mégapole chinoise.
À première vue, Hong Kong n’a rien à envier à d’autres grandes villes. Les gratte-ciels y sont omniprésents et composent l’identité même de la ville. L’immense port assure une entrée d’argent non négligeable et apporte un plus au décor. Les divers espaces verts permettent de se poser et de se ressourcer avant de retourner affronter le rythme effréné imposé par la ville. Hong Kong proposent aussi des lieux vraiment chouettes. Je pense notamment au Victoria Peak qui offre une vue imprenable et en hauteur sur la forêt d’immeubles en contrebas. Je pense aussi à l’avenue des Stars qui permet d’admirer la skyline et de se familiariser avec les stars du cinéma hongkongais.
Toutefois, marcher dans les rues de Hong Kong est moins agréable que marcher dans les rues de New York ou de Séoul. Déjà, les Hongkongais rendent l’expérience moins agréable. En plus de ne pas être forcément très accueillants ni avenants, ils sont pressés. Peu importe l’heure de la journée, la grande majorité d’entre eux tracent à la maniere du Lapin blanc d’Alice. Cette rapidité et ce sentiment qu’il faut que ça tourne est présent au quotidien et à de quoi déstabiliser le touriste qui a souvent besoin de plus de temps pour faire les choses. Dans certains restaurants, par exemple, nous n’avons que très peu de temps pour commander (et déchiffrer une carte en chinois) sans quoi le serveur s’impatiente (et commande à votre place selon certains commentaires lus sur Internet). Une fois le repas terminé, pas question de refaire le monde en discutant des heures, il faut laisser sa place.
Dans les rues, les gens marchent vite et bousculent si nécessaire. Les escalators fonctionnent aussi plus vite afin d’amener les Hongkongais plus rapidement à destination. Forcément, dans cette ambiance, on en vient aussi à courir presque autant que si nous allions, nous aussi, travailler.
Des gens qui courent au quotidien, il y en a partout dans le monde. Il y en a à New York. Il y en a à Séoul. Malgré tout, j’ai eu moins ce sentiment de devoir courir à mon tour lorsque j’ai visité ces villes. Peut-être est-ce parce ces villes sont plus vastes et permettent alors une dilution de la population faisant en sorte que ces travailleurs pressés se fondent dans la masse? Peut-être est-ce aussi parce que ces villes proposent davantage de choses à faire et à voir permettant ainsi aux touristes de faire leur vie en parallèle de celle des habitants?
C’est justement ce qui manque à Hong Kong, des choses à faire. Il n’y a que très peu de gratte-ciels à l’architecture impressionnante. On passe donc moins de temps le nez en l’air à les admirer et à prendre des photos. Il n’y a pas de quartiers vivants et animés où, nous touristes, avons envie de flâner. Il n’y a pas de Times Square ni de Myeongdong à Hong Kong. Oui, d’accord, il y a Disneyland, mais ce n’est pas la même chose. Une journée à Disney n’est pas comparable à une journée passée à se balader sur la 5e avenue et dans les rues de SoHo ou de Greenwich. L’expérience n’est pas la même pour un amateur de grandes villes.
C’est d’ailleurs parce qu’on commençait un peu à tourner en rond après deux jours à Hong Kong qu’on a décidé de passer une journée à Macao qui n’était pas prévue initialement. Macao n’a rien à voir avec sa consoeur. Elle ne propose pas le côté très grosse ville. Par contre, elle offre une expérience méditerranéenne héritée de sa colonisation portugaise. Il y a une vraie âme dans la vieille ville. Si ses casinos ont forcément un côté très artificiel et papier mâché, l’ensemble propose une réelle expérience et surtout de quoi occuper plusieurs heures (ou plusieurs jours si vous avez des tendances gambler). L’ambiance y est aussi plus lente, plus calme et plus festive. Paradoxalement, je garde des souvenirs plus mémorables de mon passage à Macao qu’à Hong Kong. C’est peut-être parce que cette dernière m’a laissé sur ma faim.
Hong Kong et Macao, ça vaut la peine d’y aller ?
Hong Kong et Macao ne sont pas, selon moi, des destinations à part entière. J’entends pas là que je ne vois pas l’intérêt de poser exprès des congés, de prendre l’avion et d’aller passer quelques jours là-bas. Par contre, si une escale ou un voyage d’affaire vous conduit dans cette partie de la Chine, ça vaut la peine de s’y arrêter quelques temps. Vous pourrez y faire le plein de saveurs, prendre quelques photos et peut-être devenir millionnaire !
Retrouvez le bilan de Benjamin :
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